• KM1 : LA CONQUETE DE DOI SUTHEP, TEMPLE SACRE DE MONTAGNE

    Top départ, au petit matin, la course quitte Chiang Mai par le Nord et monte en flèche dans la forêt sur un sentier de pèlerins. Une entrée en matière immédiate sur terrain rocailleux, jusqu’à l’apparition presque féérique du temple Wat Palaad niché au bord d’une rivière. Quelques kilomètres plus tard, la course traverse le site de Wat Doi Suthep, un des temples les plus sacrés de Thailande. La vue sur la vallée de Chiang Mai y est large et imposante.

  • KM10 : 1ERE PLONGEE EN FORET TROPICALE

    Sans transition, après avoir descendu le vertigineux escalier du temple de Doi Suthep, la course plonge dans sa première phase de jungle. Silence et atmosphère. Pour beaucoup, c ‘est un choc. Il faut très vite trouver ses repères dans ces longs couloirs de verdure, impressionnants de densité. Les sentiers sont peu techniques et assez roulants, mais souvent jalonnés de branches et de troncs d’arbres qu’on doit enjamber...

  • KM20 : DOI PUI, 1ER SOMMET (1650m)

    En sortant de la jungle, la course recommence à monter jusqu’au village de Chiang Khun, premier village Hmong et ravitaillement. La pente durcit progressivement et devient raide nécessitant l’aide des mains dans certains passages. Arrivé sur une magnifique ligne de crêtes bordées de pins, Doi Pui se distingue au loin, à portée de vue et de pieds. 1700 mètres de dénivelé positif et 17 kilomètres plus tard, son sommet offre une vue splendide sur les collines et montagnes environnantes.

  • KM30 : LA TRAVERSEE DE MAE SA, VALLEE SAUVAGE

    Une descente ininterrompue de 10 kilomètres permet ensuite de rejoindre d’un trait la vallée de Mae Sa. Cette vallée connue pour ses orchidées et ses éléphants reste encore sauvage malgré la proximité avec Chiang Mai. Après un ravitaillement, la course s’enfonce peu à peu dans la jungle. Le sentier devient plus dense et étroit, l’atmosphère plus humide, la vision s’obscurcit. Lorsque l’horizon s’éclaircit à nouveau, c’est pour apercevoir les premières rizières en terrasses, le village Karen de Mae Kha n’est plus très loin.

  • KM55 : EN PAYS KAREN, AU MILIEU DES RIZIERES

    Dans un écrin de verdure baigné par les eaux d’une cascade le village de Mae Kha est un havre de paix où chacun peut se ressourcer. Ses habitants ont su préserver son charme. Ce sera le 1er village étape prévu pour se reposer, s’alimenter récupérer des forces ou y dormir. On le quitte à regret par un de ses flancs montagneux, laissant peu à peu derrière soi les toits de torchis. La traversée au milieu des rizières en terrasse est alors un exercice technique pour coureurs fatigués. Il faut trouver le bon équilibre pour courir sans tomber, sur ces étroites bandes d’herbes.

  • KM65 : WAT PRABAT SI LOI, UN TEMPLE SACRE EN PLEINE JUNGLE

    La course grimpe alors à travers une forêt touffue la pente droite et très raide du Doi Pha Dam (1350m). En redescendant vers la vallée, à mi-chemin, surgit en contrebas Wat Prabat Si Loi. Quelle surprise pour les coureurs d’apercevoir dans ce lieu reculé un temple si précieux. Ici tout prête à la méditation, la sérénité comme la beauté du lieu. Passé le temple, en traversant la vallée de Pha Daen et ses villages Karens, une route puis un sentier en terre déroulent dans une ambiance unique toutes les merveilles de la région.

  • KM80 : DANS LES MONTAGNES DU PAYS HMONG

    Une jungle de bamboo extraordinaire et dense, comme une frontière naturelle, marque le passage du pays Karen au pays Hmong. Si les premiers vivent en vallée, les deuxièmes vivent en hauteur. Après une lente montée, au détour d’une route en terre, le village de Mong Ngoa avec ses maisons en bambous nichés à flanc de montagne apparait à 1300m d’altitude. Puis vient celui de Ban Kio Bua Ha. C’est un magnifique lieu pour marquer la 2ème grosse étape du parcours. Entouré d’un océan de verdure, il donne l’opportunité d’une pause. C’est ici que la course à étape prendra ses quartiers et que tous les coureurs reprendront leur dernier souffle avant d’attaquer la partie finale.

  • KM100 : LE LONG DES RAPIDES DE MAE TAENG

    Nuit, puis jour, et la course n’en a pas fini. Elle pénètre par un chemin de terre le fond d’une petite vallée enchantée et longe la magnifique rivière Mae Tang. Celle-ci est encore puissante malgré la fin de la mousson. Elle est entourée d’une nature exubérante. Après quelques kilomètres, la course s’engage alors le long d’un affluent pour déboucher sur une magnifique cascade. Elle marque le retour aux montagnes.

  • KM110 : VOYAGE EN PAYS LAHU AU PLUS HAUT DES CIMES

    La course attaque sa marche finale vers Doi Luang Chiang Dao. L’arrivée au village de Kup Kap offre une vue lointaine sur la vallée de Chiang Mai et sur les prochains sommets à vaincre. Ici les maisons sont traditionnelles, tout en bambou dans le plus pur des style Lahu. En le quittant et en survolant les cimes, les crêtes bleutées de la chaîne Doi Chiang Dao se découpent à l’horizon. D’abord au loin, elles se rapprochent à mesure des sommets franchis.

  • KM130 : AU PIED DU ‘‘GRAND’’

    La course est montagneuse, l’ambiance de plus en plus alpine. Après avoir vaincu Doi Pha Sam Lian et Doi Pakhia, Doi Luang se rapproche. Arrivé au village Hmong de Pakhia au pied de la chaine montagneuse commence alors une lente et longue montée à travers rochers et forêt tropicale, dans un décor alpin majestueux. 15 kilomètres à parcourir à l’intérieur de ce massif en forme de dent, 1500 mètres de dénivelé positif à monter pour atteindre son sommet à 2225 mètres.

  • KM145 : AU BOUT DE L’EFFORT

    Doi Luang n’est pas encore conquis, car il faut maintenant le descendre. Ultime épreuve, la course s’engage sur un sentier technique et raide. 2000 mètres de dénivelé négatif sur 7 kilomètres. Une longue descente infernale, mais emblématique de cette Ultra Sauvage, qu’il faudra arracher jusque dans ses derniers kilomètres. Lorsque la forêt s’éclaircit, les premières maisons apparaissent ; au loin la vallée de Chiang Mai et d’autres montagnes surgissent. Retour à la civilisation, le village de Chiang Dao et l’arrivée sont à portée de pied. Encore quelques mètres traversés au milieu des sourires et des habitants, l’arrivée est là...

In English
4-6 Décembre 2015
150K8’800m+8’500m-

Faire revivre d’anciens sentiers tribaux pour créer l’Ultra Trail le plus sauvage d’Asie

UN PARCOURS ULTRA

Jusqu’au bout de l’effort

Il a fallu 1 an de recherche auprès des tribus de montagne, des centaines de kms parcourus en marchant ou en courant, un travail impressionnant de balisage et nettoyage, pour que UTCM puisse voir le jour. Le parcours au départ de Chiang Mai a du sens ; il rejoint la plus haute montagne alpine du pays sur d’anciens sentiers tribaux. Ce sera le 1er sentier de GR jamais tracé en Thailande, un travail considérable pour permettre aux coureurs du monde entier de vivre une aventure considérable.

Avec 150 kilomètres de distance et presque 9.000 mètres de dénivelé positif, UTCM présente pour la première fois en Asie du Sud-Est un parcours cohérent, technique et exigeant, à l’image des plus grands trails d’Europe. Montagnes et jungle, rizières et forêts, temples et villages ethniques, la course déroule ses aspérités dans un cadre de rêve, qui concentre à lui seul toute la magie de la Thaïlande!

3 moments forts



Quitter Chiang Mai dans l’effervescence du matin et grimper tout droit dans la forêt pavoisée de jaune jusqu’au site sacré de Wat Doi Suthep et son panorama unique sur la vallée. Puis dévaler d’une traite les 300 marches à l’aplomb du temple, et s’enfoncer dans les profondeurs de la jungle...



50 kms dans les jambes... apercevoir les premières maisons sur pilotis, entrer dans le village sous les sourires de bienvenue, laver la fatigue de la journée dans les eaux d’une cascade, et à la nuit tombée, découvrir dans la chaleur du foyer partagé une culture d’un autre temps.



Après plus de 140 kms d’efforts, et la satisfaction intense d’avoir franchi le sommet du Doi Chiang Dao, s’engager dans la descente vers la vallée, sur une pente vertigineuse et ininterrompue de plus de 2.000m négatif… Une arrivée en forme d’exploit, comme un ultime dépassement de soi.